Dans un jugement rendu, par la magistrate Zeenat Cassamally, le 10 janvier 2025 devant la Bail & Remand Court (BRC), Jean David Legentil et Benjamin Yoel Ismael ont obtenu la liberté conditionnelle.

Jean David Legentil était représenté par Me Golamaully tandis que la défense de Benjamin Yoel Ismael était assurée par Me Teeluckdharry.

Ils avaient été arrêtés en janvier 2024 après la saisie de plus de 333 kilos de cannabis, estimés à plus de Rs400 millions.

Une opération policière fructueuse saluée à l’époque par l’ex CP Anil Kumar Dip.

Jean David Legentil et Benjamin Yoel Ismaël sont provisoirement accusés de complot pour importation de cannabis en compagnie deux autres suspects.

Ils avaient été arrêtés le 9 janvier 2024, après une opération policière qui avait permis d’intercepter 333 kilos de cannabis, estimés à environ Rs 400 millions.

Quatre Mauriciens et six malgaches avaient été appréhendés lors de l’interception d’un hors-bord. Les deux mauriciens, Jean David Legentil et Benjamin Yoel Ismael avait demandé leur libération sous caution l’année dernière mais le tribunal n’a pas accédé à leur demande. 

Ils ont de nouveau comparu en cour le 10 janvier dernier. La magistrate Zeenat Cassamally siégeant à la Bail and Remand Court a évoqué les retards pris dans l'enquête de la police précisant que plus de six mois se sont écoulés sans que des progrès n’aient été réalisés dans l’affaire.

De plus la police ne détient toujours pas les rapports d’analyses du Forenscic Science Laboratory et déplore un manque de témoignage pour incriminer les deux suspects.

Le représentant de la police a quant à lui indiqué que le dossier à charge a été envoyé au bureau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) depuis le 2 octobre 2024.

En conséquence, la magistrate Zeenat Cassamally a ordonné à ce que les deux suspects soient libérés sous caution. Jean David Legentil devra ainsi fournir deux cautions de Rs 300 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 6 millions.

Quant à Benjamin Yoel Ismaël, il devra régler deux cautions de Rs 200 000 et signer une reconnaissance de dettes de Rs 4 millions.

Plusieurs conditions ont été rattachées à leur remise en liberté sous caution.