Aller au contenu principal
Accueil
Jesna Appa: Le 22/09/2025 à 12:00 | MAJ à 22/09/2025 à 12:04
Main picture
Publié : Le 22/09/2025 à 12:00 | MAJ à 22/09/2025 à 12:04
Par : Dooshina Appigadu

Le ministère du Travail et des Relations professionnelles organise les Assises du Travail et de l’Emploi du 23 au 25 septembre 2025. Le thème retenu, « Fostering social dialogue on Labour Issues », met en avant la nécessité de renforcer le dialogue social autour des grands enjeux du monde du travail.

Durant ces trois jours de débats, plusieurs thématiques seront abordées, allant des droits des travailleurs et conditions d’emploi à la réforme des congés, en passant par l’impact de la semaine de 40 heures et la question de la conciliation entre vie professionnelle, vie familiale et nouvelles technologies. D’autres sujets sensibles comme la protection sociale, le Workfare Programme, les prestations de retraite, ainsi que l’employabilité et la migration de la main-d’œuvre figurent aussi à l’agenda.

Alors que certains syndicats saluent l’initiative, qu’ils perçoivent comme un véritable dialogue tripartite recommandé par l’Organisation internationale du travail, d’autres dénoncent un manque de coordination et s’interrogent sur l’avenir du Workers’ Rights Act, voire sur son éventuelle abrogation.

Narendranath Gopee, président de la National Trade Union Confederation (NTUC), estime qu’« il fallait plus de coordination ». Selon lui, le ministère du Travail est venu avec « un agenda indépendant », comprenant des sujets auxquels les syndicats « ne s’attendaient pas ».

Narendranath Gopee affirme que les faiblesses du Workers’ Rights Act doivent être mises en avant en vue d’amender la loi du travail.

À l’inverse, Ashvin Gudday, négociateur syndical de la General Workers Federation (GWF), affiche son enthousiasme. Pour lui, il s’agit de la tenue d’un véritable dialogue tripartite, tel que recommandé par l’Organisation internationale du travail (OIT).

Selon Ashvin Gudday, ces assises représentent une occasion de revoir la législation existante afin de l’adapter aux nouveaux défis, d’améliorer les conditions de travail des employés et d’éliminer toute forme de discrimination entre les secteurs public et privé.

Ces assises devraient donner le ton aux futures réformes du marché du travail mauricien.