Star sur les pistes, oublié après la ligne d’arrivée ? Trop souvent, le destin des chevaux de course à la retraite est relégué au second plan. Pourtant, ces athlètes équins, qui donnent tout durant leur carrière, méritent une fin de vie respectueuse et encadrée. Le bien-être animal ne doit pas s’arrêter au paddock.

Un cheval peut vivre 25 à 30 ans. S’il prend sa retraite à 7 ou 8 ans, il lui reste plus de deux décennies à vivre. Sans structures adaptées, beaucoup se retrouvent négligés, mal nourris, voire abandonnés. C’est un enjeu éthique, mais aussi une condition pour la crédibilité de toute l’industrie hippique.

Selon Arunima Gobin-Bhunjun, présidente de l’Equine Welfare Association, il faut créer un système de suivi, des centres de reconversion ou d’adoption, et encourager la responsabilité des propriétaires est essentiel. L’hippisme ne peut prétendre à la modernité sans inclure le respect total de l’animal, même après la gloire.

Pour le professionnel du giron hippique, Ravi Rawa, le gouvernement doit aider et encadrer ce processus.