
Lors des consultations pré-budgétaires du mois d’avril, les acteurs des secteurs du transport et de l’automobile ont formulé plusieurs propositions et exprimé leurs préoccupations. Des mesures concrètes ont été soumises afin de moderniser le secteur et répondre aux défis actuels ; telles que la mise en place d’un programme de mise à la casse des véhicules anciens, le soutien au financement pour le renouvellement des flottes d’autobus ou l’assouplissement des règles encadrant l’importation de véhicules d’occasion. Alors que le gouvernement de l’Alliance du Changement s’apprête à présenter son premier budget ce jeudi 5 juin, retour sur les principales demandes des professionnels du transport.
Mrinal Teelock, secrétaire général de la Motor Vehicles Dealers Association (MVDA), a proposé la mise en place d’un programme de mise à la casse à Maurice.
Pour sa part, Anil Seeburun, président de la Mauritius Bus Owners Association, a mis en avant les difficultés rencontrées pour le financement du renouvellement de la flotte d’autobus, ainsi que les défis liés à la régulation salariale dans le secteur.
De son côté, Zahid Ameer, président de la Dealers in Imported Vehicles Association, demande une révision de la règle limitant l’âge des véhicules importés.
Yashpal Moorakhan, président de l’Hôtel Taxi Association, a proposé un financement à 100 % par la DBM pour l’achat de véhicules, ainsi que l’extension du « Green Loan » aux taxis électriques et hybrides, entre autres.
Ces propositions interviennent dans un contexte économique tendu, marqué selon le gouvernement par une dette publique représentant près de 90 % du produit intérieur brut (PIB).