Le gouvernement britannique a confirmé qu’il ne signerait pas d’accord tant que l’administration de Donald Trump n’aura pas examiné l’avenir de la base militaire de Diego Garcia.
Selon The Guardian, les alliés du président élu américain critiquent cet accord, craignant qu’il ne favorise les intérêts chinois dans l’océan Indien. Londres espérait initialement conclure un accord avec Port-Louis avant l’investiture de Trump, prévue lundi prochain.
Le journal rapporte également que Donald Trump pourrait opposer son veto à l’accord. Cette éventualité intervient après la tenue, mercredi, d’un Conseil des ministres spécial à Maurice, présidé par le Premier ministre Navin Ramgoolam pour discuter des dernières propositions.
Dans le camp mauricien, des efforts sont faits pour obtenir de nouvelles concessions avant de signer. L’Attorney General, Gavin Glover, s’est envolé mercredi pour Londres afin de poursuivre les négociations.
La Grande-Bretagne propose de céder l’archipel tout en louant la base de Diego Garcia aux États-Unis pour un montant de 90 millions de livres sterling par an sur 99 ans. Londres insiste sur le fait qu’un traité garantissant l’avenir de la base militaire est nécessaire pour respecter les décisions internationales reconnaissant la souveraineté mauricienne.