Cela fait un an jour pour jour ce mercredi 15 janvier depuis le passage dévastateur du cyclone Belal en 2024. Un événement qui restera à jamais gravé dans les mémoires des mauriciens.
Le lundi 15 janvier 2024, au matin, des pluies abondantes ont surpris les Mauriciens, provoquant des inondations soudaines et paralysant plusieurs régions.
Les services météorologiques avaient initialement émis une alerte cyclonique de classe 1. Cependant, face à l’intensification rapide des conditions climatiques, l’alerte a été relevée en classe deux à 10 heures, puis en classe trois à 13 heures, poussant les habitants à se précipiter pour rentrer chez eux.
Dans les rues de la capitale, c'était la panique générale : des véhicules ont été emportés par les inondations, des canaux d'évacuation et des ponts ont été submergés et environ 40 000 foyers ont été privés d'électricité. Par ailleurs, les services de santé ont fonctionné en mode urgence seulement.
Le cyclone Belal a malheureusement coûté la vie à une personne. Un employé de la compagnie Brinks, emporté par les eaux alors qu’il rentrait du travail.
À St Jean, Quatre-Bornes, les inondations ont laissé des habitants traumatisés. L’affaissement d’un mur au cimetière de St-Jean a provoqué une scène glaçante : un crâne, des vêtements des défunts et une tombe ont été retrouvés dans la cour de certaines maisons.
Face à l’aggravation de la situation, un couvre-feu a été décrété interdisant tout déplacement entre 20 heures et midi. Cette mesure visait à protéger les citoyens des dangers liés aux intempéries et aux infrastructures endommagées.
Un an après, Maurice se souvient de Belal comme un cyclone dévastateur, qui a non seulement causé des pertes humaines et matérielles, mais aussi mis en lumière les failles du système d’alerte et des infrastructures.
Bien plus qu'un phénomène météorologique il est un rappel de l'importance de la préparation et de la vigilance pour affronter les caprices de la nature.