
L’ancien chairman de la MIC, le Britannique Mark Florman détient la clé sur beaucoup de zones d’ombre entourant l’affaire EastCoast Hotel. Même s’il n’est pas tenu d’aider la FCC, selon nos informations il a décidé de le faire.
Après les déclarations de Neemalen Gopal et des autres membres indépendants du conseil d’administration de la MIC à la FCC, qui semble-t-il, ont tous maintenu que les directeurs de la MIC n’ont jamais voulu décaisser Rs 2,4 milliards pour l’acquisition de 1 596 parts d’Armand Apavou dans l’EastCoast Hotel ; après la déclaration fracassante de Louis Rivalland à la presse et la riposte de Diya Sewraz par voie de mise en demeure suivie d’une plainte à la FCC contre … Louis Rivalland ; après la dépostion de Jitendra Bissessur et Harvesh Seegoolam qui auraient tous deux « dit toute la vérité », c’est la version du Britannique Mark Florman, chairman prié de quitter la MIC en août 2024, qui est attendue surtout que c’est sa signature électronique qui aurait été utilisée à mauvais escient dans le dossier Apavou.
Selon des informations glanées auprès de diverses sources, Mark Florman enverra probablement une déclaration en écrit à la FCC très bientôt. Top FM a déjà parlé de la colère exprimée par le Britannique lorsqu’il avait découvert que son E-Signature avait été apposée sur le procès-verbal (PV) de la réunion du board de la MIC le 5 février 2024.
Nous apprenons maintenant que l’Anglais pourrait élaborer sur cette affaire Apavou et aurait décidé de faire parvenir à la MIC tous les échanges qu’il a eus avec notamment Diya Sewraz. Il aurait l’intention de faire part, entre autres, de la démarche de cette dernière pour que Mark Florman approuve plusieurs PVs falsifiés. Cela se serait passé en novembre, juste après le changement de gouvernement. Une sorte de panique post-électorale, quoi !
Cependant, le Britannique aurait découvert l’astuce car Diya Sewraz aurait avancé plusieurs raisons qui ne tenaient pas debout pour que le Britannique approuve d’urgence et après coup sa signature et le deal Armand Apavou.
Mark Florman dira-t-il s’il était d’accord ou pas que Diya Sewraz ait apposé sa signature sur le PV du 5 février alors que le Britannique était absent à cette réunion ? Confirmera-il si Diya Sewraz lui a envoyé plusieurs PVs par mail, en dehors de la plateforme DiliTrust, à approuver alors qu’il avait déjà quitté la MIC ?
Saura-t-on les prétextes utilisés par Diya Sewraz pour tenter de convaincre Mark Florman d’approuver les décisions sur une trentaine de dossiers figurant dans 19 PVs ?
Vu que plusieurs membres du board assistaient à la réunion du 5 février par visio-conférence, le Britannique révèlera-t-il si c’était bien Diya Sewraz ou alors Karishma Deepoo qui agissait comme secrétaire ?
Autant de questions auxquelles nous aurons probablement les réponses bientôt.