Les tragédies liées à la drogue synthétique continuent de secouer le pays. En moins de deux mois, deux jeunes vies innocentes ont été brutalement arrachées. Après Kathaléa Gaspard, une fillette de 7 ans tuée à Bain-des-Dames en novembre par un toxicomane, c’est au tour de Cataléa Nalathumbee, un an et demi, de succomber à la violence engendrée par cette même drogue.
Ces drames mettent en lumière une réalité alarmante : les enfants, particulièrement vulnérables, deviennent les premières victimes d’un fléau qui ne cesse de gangrener notre société. Face à cette situation critique, les travailleurs sociaux se mobilisent et appellent à une action immédiate pour endiguer ce phénomène.
Le travailleur social Sam Lauthan déplore l’effet dévastateur des drogues synthétiques. Ces drogues ne détruisent pas seulement les consommateurs, mais aussi leurs familles, affirme-t-il. Selon lui, ces substances poussent les toxicomanes à des comportements incontrôlables, souvent avec des conséquences tragiques.
Alors qu’Ally Lazer qualifie les drogues synthétiques d’« arme fatale », responsable de nombreux crimes. Il plaide pour l’élaboration d’une politique nationale de prévention afin de contrer efficacement ce fléau.
De son côté, Radhakrishna Sadien, syndicaliste et travailleur social, soutient le retour de la NATRESA (National Agency for the Treatment and Rehabilitation of Substance Abusers), comme annoncé par le Vice-Premier ministre Paul Bérenger. Selon lui, cette institution multipartite est cruciale pour la mise en place de programmes à travers l’île visant à réduire la demande de drogues.
La perte tragique de ces jeunes innocents appelle en effet à des actions décisives afin de protéger nos jeunes.