Le dholl-puri, le plat de rue préféré des Mauriciens, devient un luxe. Selon une récente enquête, les prix oscillent aujourd’hui entre 20 et 25 roupies, voire 26, sans aucune cohérence entre le poids et le tarif affiché.

Pour un dholl-puri nature d’une centaine de grammes, les prix varient du simple au triple d'un marchand à l'autre. Même constat pour ceux servis avec du curry : les tarifs restent souvent fixés à 20 ou 25 roupies, qu'ils pèsent 100 ou 200 grammes. Une situation qui interpelle sur la transparence et l’équité.

Deepak Benydin, président de la Federation of Parastatal Bodies &Other Unions (FPBOU), rappelle que la population espérait une baisse, puisque l’huile et la farine coûtent moins cher depuis août. Il estime que les grandes surfaces devraient répercuter cette baisse, tout en tenant compte des difficultés des petits marchands et des consommateurs.

De son côté, Sudesh Unuth, directeur de Dewa Dhollpuri & Sons, affirme que cette hausse était inévitable, car les prix des grains secs en « bal » ont flambé, passant de 900 à 1 550 roupies en seulement six mois.

Enfin, le ministre du Commerce, Michael SikYuen, indique que le gouvernement mise sur le Price Stabilisation Fund pour agir d’abord sur les produits de base. Un comité sera ensuite mis en place pour examiner le cas du fameux dholl-puri.