Après une hausse en 2023, le nombre de cas de maltraitance d’enfants signalés à la Child Development Unit (CDU) a connu une baisse notable en 2024. Selon les dernières données disponibles, 4 854 cas ont été enregistrés l’an dernier, contre 5 729 en 2023. En comparaison, 5 448 cas avaient été recensés en 2022.

En 2024, les abus sexuels représentent la forme de maltraitance la plus fréquente chez les filles, avec 326 cas recensés, contre 296 en 2023. Cette hausse de 30 cas en un an illustre une tendance alarmante. À cela s’ajoutent 320 cas de négligence parentale et 229 cas de violences physiques.

La problématique des grossesses précoces reste également d’actualité, avec 149 cas signalés.

L’écart entre filles et garçons est particulièrement frappant en ce qui concerne les abus sexuels : 326 cas chez les filles contre seulement 33 chez les garçons, soit près de dix fois plus.

Chez les garçons, la négligence parentale reste le problème le plus fréquent, avec 329 cas, suivie de la violence physique (325 cas) et de l’abus émotionnel (116 cas).

Certaines formes de maltraitance, comme le harcèlement et bullying, touchent les deux sexes de manière plus équilibrée. En 2024, 42 cas de bullying ont été signalés chez les garçons contre 46 chez les filles, tandis que le harcèlement a concerné 38 garçons et 43 filles.