Lors des débats sur le National Agency for Drug Control Bill au Parlement, le leader de l’opposition, Joe Lesjongard, a lancé un appel en faveur d’un traitement plus humain et adapté pour les usagers de méthadone. Il a souligné qu’ils sont plus de 10 000 à être sous traitement de maintenance, une thérapie qui leur est pratiquement imposée. Joe Lesjongard a plaidé pour une approche plus souple. Il estime que ces personnes devraient avoir le choix et suivre un sevrage progressif afin de retrouver une vie sans dépendance.
Se basant sur les chiffres disponibles, le leader de l’opposition a noté que la dose préconisée pour mettre fin au traitement est de 40 ml. Une mesure qu’il considère irréaliste. « Comment peut-on demander à un toxicomane sous 100 ml de méthadone de cesser brusquement le traitement ? », s’est interrogé Joe Lesjongard.

Le leader de l’opposition a également abordé un autre point sensible : le certificat de moralité. Il a dénoncé que des personnes ayant purgé leur peine pour consommation de drogue ou petits délits soient toujours pénalisées par un casier judiciaire, les empêchant ainsi de retrouver un emploi ou de reconstruire leur vie. Il a conclu en appelant le gouvernement à envisager une amnistie pour tous ceux qui se trouvent dans cette situation.