En cette période de fêtes de Noël, l’Évêque de Port-Louis, Mgr Jean Michaël Durhône, a adressé ses vœux aux Mauriciens, tout en ayant une pensée spéciale au peuple chagossien, aux habitants d’Agaléga et de Saint-Brandon. Il a rappelé que Noël, pour les chrétiens, est la célébration de l’espérance, un message incarné par la naissance de Jésus-Christ. "Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous", a-t-il souligné, citant l’évangile de Jean (1, 14) et précisant que l’espérance a un visage et un nom : celui de Jésus.

Mgr Jean Michaël Durhône a rappelé que le chemin parcouru par Joseph et Marie pour voir naître cet espoir a été long et difficile. Leur route a été marquée par des épreuves. "Noël est un symbole de l’espérance qui se réalise malgré les obstacles", a-t-il ajouté.
Le prélat a également évoqué le Pape François et l’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre lors de la nuit de Noël, marquant le début de l’année du Jubilé. Il a invité tous les Mauriciens à être des "pèlerins d’espérance", soulignant que "le monde a besoin d’espérance et de témoins d’espérance" pour semer cette flamme sur les routes humaines.

L’Évêque a ensuite rappelé un moment fort de l’année : les élections générales. Il a souligné que le peuple mauricien, ainsi que les habitants d’Agaléga et des Chagos, ont fait un choix, celui d’une espérance renouvelée. "Ils espèrent une vie meilleure, une société fondée sur la justice, la liberté d’expression, la méritocratie, et une économie plus équitable, pour ceux et celles laissés pour compte", a-t-il affirmé.
Mgr Michaël Durhône a exprimé un souhait profond pour ceux et celles qui ont été démocratiquement élus : "Je prie pour qu’ils ne déçoivent pas la confiance du peuple et que la flamme de l’espérance d’une vie meilleure ne s’éteigne pas." Il a évoqué les grands défis qui attendent le pays en 2025 : le redressement de l’économie, la réforme de la gouvernance, l’amélioration du système éducatif, et la lutte contre la drogue et la violence au sein des familles.
"Tout cela ne pourra être accompli que si chacun de nous, avec détermination, se lève et fait un pas en avant, devenant ainsi un pèlerin d’espérance", a conclu Mgr Durhône. 

Puis, il a appelé les Mauriciens, petits et grands, jeunes comme adultes, à se rassembler, main dans la main, dans la diversité de leurs origines religieuses, ethniques et culturelles, pour marcher ensemble et porter l’espérance à travers toute l’île Maurice.