La Mauritius Investment Corporation Ltd (MIC), filiale de la Banque de Maurice, a mobilisé près de Rs 80 milliards des réserves de la banque centrale pour soutenir les entreprises touchées par la pandémie de Covid-19, notamment dans l’hôtellerie. Les aides, conditionnées à des remboursements ou cessions d’actifs, ont été critiquées, certains jugeant que la BOM devait se désengager de la MIC, estimant que son rôle devrait rester celui de régulateur monétaire, et non d’investisseur.

Toutefois, à ce jour, Rs 3 milliards ont déjà été remboursés, et Rs 7 milliards de remboursements anticipés ont été annoncés.

Ali Mansoor, ancien Financial Secretary, il livre son analyse sur la création de la MIC qui selon lui était justifiée, mais sa gestion par la Banque de Maurice a mélangé ses rôles, entraînant des pertes financières, une pression sur les devises, une inflation accrue et une baisse du pouvoir d’achat.

Par ailleurs, pour les prêts accordés aux entreprises, il propose des alternatives de remboursement, notamment l’ajustement des taux d’intérêt et le report des échéances, afin de maximiser le recouvrement des fonds injectés par la MIC.