Les bourses asiatiques étaient en chute libre lundi dès l’ouverture.
Elle est marquée par la plus grosse dégringolade en points de son histoire, tandis que Séoul et Taïwan connaissent des dévissages vertigineux, sur fond de craintes de récession aux États-Unis.L'indice vedette Nikkei de la capitale nippone, qui avait déjà dévissé de 5,8 % vendredi, s'est effondré de 12,4 % à 31, soit 458,42 points, reculant de quelque 4 400 points sur la séance, au-delà de son précédent record qui remontait au krach boursier d'octobre 1987.Il y a tout simplement trop de feux à éteindre, ce qui fait d'une éventuelle reprise lundi une chimère, particulièrement avec la résurgence des craintes de récession aux États-Unis, a commenté Stephen Innes de SPI Asset Management.Les craintes d'une escalade des tensions au Moyen-Orient ajoutaient également à la volatilité des marchés, dans la foulée des menaces de l'Iran et de ses alliés contre Israël, accusé par le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah libanais de la mort mercredi du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Avant même des chiffres de l'emploi particulièrement inquiétants publiés vendredi aux États-Unis, la Bourse de Tokyo avait connu une journée noire, le Nikkei connaissant sa plus vertigineuse chute en points depuis 1987 et la deuxième plus forte de son histoire.
Plusieurs facteurs ont joué, comme un rapport américain préoccupant sur l'activité manufacturière en juillet et une chute des valeurs technologiques à cause des doutes sur les perspectives de croissance du secteur.