Une jeune femme a intenté une action en justice contre un médecin suite à une rhinoplastie qu’elle a subie en mai 2009, et qu’elle qualifie de désastreuse.
Dans sa plainte, la plaignante déclare que le chirurgien ne lui aurait pas expliqué les risques de cette intervention, qui a mené à une déformation nasale.
L’affaire sera appelée devant le Master and Registrar le 30 janvier prochain.
C’est en Cour suprême, le 30 décembre dernier, que l’audience a eu lieu, présidée par le Puisne Judge Patrick Kam Sing.
Les faits remontent à mai 2009. Après avoir répondu à une annonce dans un journal, la plaignante a consulté le chirurgien, qui s'est présenté comme un expert en chirurgie plastique.
Ce dernier a recommandé une rhinoplastie, qui, éventuellement, améliorerait la forme du nez de la plaignante.
Selon la version de la victime, le spécialiste n’aurait pas fait mention des risques de cette chirurgie.
Le 11 mai 2009, elle a subi l'opération. Le lendemain, elle a été autorisée à rentrer chez elle. Toutefois, le 13 mai 2009, elle a dû se rendre à l’hôpital Victoria pour rencontrer son médecin, car ses attelles nasales étaient sorties.
Deux semaines après la chirurgie, elle s’est rendue dans la clinique en question pour enlever ses attelles. Elle indique qu’elle a été énormément déçue du résultat et de la forme de son nez.
Elle a ensuite opté pour une deuxième chirurgie, pratiquée par le même médecin, et qui s’est avérée gratuite. Malgré une deuxième opération visant à corriger les erreurs initiales, les problèmes ont persisté : cette fois-ci, une cicatrice conséquente et des narines évasées.
Elle estime que cette deuxième intervention a empiré les choses et n’aurait jamais dû avoir lieu.
Dans sa quête de justice, elle réclame des dommages-intérêts d’une valeur de Rs 2 341 500 au chirurgien.
L’avocat de la victime a fait ressortir que la rhinoplastie devait être liée par une obligation de surveillance et de suivi.
La poursuite était assurée par Mes Luchmaya et Reddi. Quant à la défense, elle était représentée par Mes Daureeawoo et Peeroo.
L’affaire sera appelée devant le Master and Registrar le 30 janvier prochain.