
Lors de son allocution à la Prison Training School hier, le ministre du Travail a mis en avant les difficultés rencontrées par les anciens prisonniers, particulièrement les femmes et les jeunes, pour retrouver leur place dans la société. Cette analyse s’appuie sur une étude financée par l’Union européenne et menée avec l’appui de l’ONG Kinouété.
« La réinsertion ne doit pas être perçue comme un adoucissement de la peine, mais comme un investissement pour l’avenir du pays », a déclaré le ministre. Il a dénoncé les préjugés qui freinent l’accès à l’emploi et au logement, tout en soulignant l’importance d’adapter les formations en milieu carcéral aux besoins des entreprises locales.
Parmi les pistes d’amélioration évoquées figurent une révision du système du Certificate of Character et un renforcement de l’accompagnement psychologique pour les détenus comme pour les surveillants.