Depuis le début de l’année 2025, nos routes continuent d’être le théâtre de tragédies. À ce jour, 35 personnes ont perdu la vie dans 32 accidents mortels recensés à travers le pays.

Le dernier drame en date s’est produit vendredi dernier à Verdun, où un piéton a été mortellement fauché par un véhicule.

Sur la même période en 2024, 40 décès avaient été enregistrés. Si une légère baisse est notée, la situation reste préoccupante, et les autorités sont sous pression pour agir rapidement.

En 2024, le nombre d'accidents de la route a grimpé à 39 485, soit une augmentation de 8,5 % par rapport à 2023. Parmi ces accidents, 125 ont été mortels et 2 181 ont causé des blessures graves ou légères.

En visite à Maurice la semaine dernière dans le cadre d’une campagne internationale pour la sécurité routière, Jean Todt, envoyé spécial des Nations Unies et figure de renom dans le monde de l’automobile a tiré la sonnette d’alarme. Il a attribué une note de 4 sur 10 à l’île en matière de sécurité routière, appelant à des mesures plus fermes.

Parmi ses propositions : l’introduction d’un certificat de moralité incluant les infractions graves au Code de la route, le retrait du permis de conduire, des peines d’emprisonnement, ainsi qu’un système de bonus-malus pour les conducteurs.

Le ministre du Transport, Osman Mahomed, a affirmé la semaine dernière, lors d’un point de presse, que le comité dédié travaille activement à l’élaboration du système de permis à points, présenté comme un levier essentiel pour responsabiliser les usagers de la route.