Aller au contenu principal
Accueil
TopFMaster: Le 09/01/2025 à 08:52 | MAJ à 09/01/2025 à 08:54
Main picture
Publié : Le 09/01/2025 à 08:52 | MAJ à 09/01/2025 à 08:54
Par : TopFMaster

Au 27 novembre 2024, selon les données du Passport and Immigration Office (PIO), Maurice comptait 1 979 migrants en situation irrégulière. Parmi eux, 1 730 ressortissants bangladais ont été déclarés disparus par la police. Cette situation soulève de nombreuses préoccupations, notamment en raison de l’implication présumée de ces individus dans des activités illégales, incluant des emplois clandestins et des mariages de complaisance.


Dans une correspondance adressée au ministère du Travail, Suresh Seebaluck, chef du service civil, a souligné que certains travailleurs étrangers « contractent des mariages de complaisance, ce qui aggrave davantage les problèmes ».

 

Actuellement, la majorité des travailleurs étrangers à Maurice viennent du Bangladesh et de l’Inde. Un rapport du National Employment Department, daté du 27 mai 2024, révèle que, fin décembre 2023, le nombre total de permis de travail et de certificats d’exemption valides était de 37 473, répartis entre 32 663 hommes et 4 810 femmes. La majorité de ces travailleurs étaient employés dans le secteur manufacturier (54 %) et le secteur de la construction (30 %). Les ressortissants indiens représentaient 39 % des permis valides, suivis par les Bangladais (32 %).

 

La situation des migrants irréguliers impose une pression financière et logistique importante sur le PIO, qui mobilise des ressources considérables pour localiser et rapatrier ces travailleurs. Ces opérations, coûteuses, constituent un fardeau pour les fonds publics, souligne le chef du service civil.

 

Face à ce défi, le ministère du Travail prévoit de collaborer étroitement avec le PIO pour intensifier les contrôles et lutter contre le travail illégal. Le ministre du Travail, Reza Uteem, a annoncé que de nouveaux critères pour le recrutement des travailleurs étrangers seront mis en œuvre dès le début de l’année. Ces mesures incluront une obligation pour les employeurs de déposer une garantie bancaire afin de couvrir les frais de rapatriement des travailleurs à la fin de leur contrat.

 

Ces initiatives visent à garantir une gestion plus stricte et conforme du recrutement des travailleurs étrangers à Maurice. Reza Uteem a insisté sur le fait que cette réforme permettra d’encadrer davantage les agences de recrutement, tout en tenant les employeurs responsables des démarches liées au rapatriement.