
L’affaire des coffres-forts impliquant le Premier ministre Navin Ramgoolam a été de nouveau appelé ce jeudi par la Financial Crimes Division (FCD) de la Cour intermédiaire. Cette affaire, qui remonte à 2015, avait secoué la scène politique mauricienne après la découverte de sommes colossales en devises étrangères dans plusieurs coffres-forts à son domicile de River Walk.
À sa sortie du tribunal, Me Robin Ramburn, avocat de Navin Ramgoolam, a affirmé que le Directeur des poursuites publiques (DPP) ne poursuivra pas les confiscations (« forefeitures ») sous la section 8, après une motion contestant ces accusations, en raison des amendements à la loi et des récents jugements de la Cour.
Ce jeudi, les 23 chefs d’accusation initiaux ont été modifiés. L’audience a été renvoyée au 29 mai prochain.
Selon le Senior Counsel, il ne subsiste désormais qu’une seule accusation contre le chef du gouvernement : l’acceptation d’une somme supérieure à Rs 500 000, une infraction qu’il qualifie de « purement technique ». Un point qui sera bientôt contesté, a assuré l’homme de loi.