Aller au contenu principal
Accueil
Sahil Jeemon: Le 12/11/2025 à 18:14 | MAJ à 12/11/2025 à 21:10
Main picture
Publié : Le 12/11/2025 à 18:14 | MAJ à 12/11/2025 à 21:10

Les autorités indiennes ont ouvert une piste internationale dans l’enquête sur l’attentat du 10 novembre près de la station Red Fort à Delhi, qui a fait une dizaine de morts. L’attaque, perpétrée à l’aide d’une Hyundai i10 piégée, serait orchestrée par un module du groupe Jaish-e-Mohammed (JeM), en représailles à la destruction de son QG à Bahawalpur. Selon les enquêteurs, les cerveaux présumés de l’opération se trouveraient en Turquie.

Deux médecins originaires de Pulwama, soupçonnés d’avoir participé à la planification, auraient séjourné en Turquie pour organiser l’attentat. Dans le cadre de l’enquête, Farhan Nabi Siddiqui, cofondateur d’Istanbul International, a été interpellé pour son rôle dans le financement via le réseau hawala, tandis que son associé turc demeure en fuite.

Les enquêteurs mettent en lumière un réseau complexe mêlant ONG fictives, financement religieux et campagnes de désinformation, avec des flux financiers provenant de Turquie et d’Allemagne. Cette affaire révèle le rôle croissant d’Ankara dans les activités anti-indiennes, aux côtés du Pakistan, incluant soutien logistique, médiatique et militaire.