
Longtemps relégué aux marges du débat public, l’autisme reste un sujet entouré de tabous et de malentendus. Derrière les portes closes, des familles se battent chaque jour contre l’isolement, le manque de ressources et le poids d’un regard social parfois cruel.
Entre un diagnostic tardif, une scolarisation difficile et une insertion professionnelle quasi inexistante, les obstacles sont nombreux et souvent insurmontables.
Pourtant, au cœur de ces épreuves, des voix s’élèvent, déterminées à faire changer les choses.
En cette Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, célébrée chaque année le 2 avril, nous vous emmenons dans la réalité de ceux qui vivent l’autisme au quotidien, dans l’ombre d’une société qui peine encore à les comprendre.
L'Association Pour la Protection des Droits des Handicapés (APDH) a lancé un mois de sensibilisation à l’autisme en 2025 sur le thème « Un nouveau regard sur l’autisme ».
Son vice-président, Ashvin Gudday, souligne l’importance d’informer le public et de briser les préjugés pour mieux inclure les personnes autistes.
Kishan Calcutteea, père du petit Hunnar, 6 ans, atteint d'autisme, milite pour une meilleure inclusion des enfants autistes.
Mylaine Leste, mère de Neil, 17 ans, explique les difficultés qu'elle rencontre en raison des capacités verbales limitées de son fils.
Sandra, maman de deux enfants autistes, appelle à plus d’acceptation : « Nos enfants ont le droit de vivre comme tout le monde », souligne-t-elle.
Ce mois de sensibilisation s'annonce crucial pour briser les barrières et encourager une société plus inclusive et compréhensive envers les personnes autistes.