
Le 21 avril, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique a tiré la sonnette d’alarme. Le monde traverse son quatrième événement mondial de blanchissement des coraux. Ce phénomène frappe durement Mayotte, où les températures marines atteignent des records. En effet, près de 84 % des récifs coralliens mondiaux sont touchés, provoquant des conséquences dramatiques dans plus de 80 pays et territoires ultramarins.
La situation est catastrophique à Mayotte. Une dégradation rapide des récifs est constatée, accentuée par des vagues de chaleur incessantes en 2024. On observe jusqu'à 90 % de mortalité dans certaines zones. La faune sous-marine résiste encore, mais pour combien de temps ?
Selon des experts mahorais, la solution ne réside pas dans la replantation des coraux, mais dans la réduction des émissions de CO₂ pour stabiliser le climat. Sans un retour à des températures océaniques normales, le récif mahorais, comme tant d’autres dans le monde, est voué à disparaître.
Les écosystèmes côtiers de Mayotte sont également fragilisés par la pollution et l’érosion, accentuées par les événements climatiques. Le cyclone Chido n’a fait qu’exacerber cette fragilité.
L’urgence est incontestable, le changement climatique est bien là, et Mayotte en est le triste reflet.