Depuis le 6 juillet 2024, Freddy Lunganyu, sa femme et leurs cinq enfants – dont deux nés à Maurice – sont bloqués sur l’île. Originaires de la République démocratique du Congo, ils avaient fui la guerre pour tenter de rejoindre les îles Cook via l’Australie, mais leur voyage a été interrompu faute de visa de transit. Depuis, la famille s’est retrouvée à Maurice, vivant d’abord dans une salle d’aéroport, puis dans un établissement hôtelier, avant d’être accueillie dans un couvent. Privés d’accès à l’école, les enfants restent cloîtrés, tandis que Freddy Lunganyu, sans emploi n’a qu’un seul souhait : rejoindre enfin les îles Cook, leur destination initiale.

Depuis plus d’un an, Freddy Lunganyu, reconnu réfugié par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) depuis février 2025, est coincé à Maurice. Lui qui rêvait de rejoindre les îles Cook s’est retrouvé bloqué sur l’île en raison de problèmes administratifs. Ce père de cinq enfants ne peut ni travailler ni subvenir correctement aux besoins de sa famille.

En juillet dernier, son épouse a donné naissance à leur cinquième enfant à Maurice, mais la famille peine à obtenir les documents nécessaires pour les nouveau-nés. « Nous avons besoin d’aide pour obtenir un passeport pour nos enfants afin de pouvoir enfin quitter Maurice et construire un avenir stable ailleurs », confie Freddy, épuisé et désespéré.

Malgré un permis de séjour temporaire et le soutien d’associations comme Caritas Maurice, la famille reste dans l’incertitude. Chaque jour est un combat pour assurer le minimum à ses enfants, dans l’espoir que les autorités compétentes interviennent rapidement.

Actuellement hébergée temporairement dans un couvent à Grand-Gaube, la famille Lunganyu vit dans une grande précarité. Freddy ne peut travailler en raison de son statut de réfugié, ainsi, il peine à subvenir aux besoins de ses cinq enfants, qui ne sont pas scolarisés et dont les deux plus jeunes sont encore en bas âge.

« Nous n’avons ni logement stable ni de quoi pour manger correctement. Je fais un appel aux Mauriciens et aux bénévoles : aidez-nous à nourrir nos enfants », implore-t-il. 

La famille reste dans l’attente d’un soutien urgent pour assurer sa survie et obtenir enfin les documents nécessaires pour quitter Maurice.