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Fab: Le 21/05/2025 à 18:17 | MAJ à 21/05/2025 à 18:22
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Publié : Le 21/05/2025 à 18:17 | MAJ à 21/05/2025 à 18:22
Par : Fab

La nomination des neuf membres du nouveau conseil d’administration de la National Empowerment Foundation (NEF) suscite une vive polémique. Au cœur de la controverse : des soupçons de favoritisme et un processus de sélection jugé opaque.

Parmi les candidats écartés figure Mohammad Belall Maudarbux, un professionnel reconnu pour ses qualifications et son expérience à l’international. Son exclusion soulève des interrogations sur les critères retenus lors de la composition du conseil.

Transparency Mauritius, par la voix de Laura Jaymangal, tire la sonnette d’alarme. L’organisation appelle les autorités à clarifier les modalités de nomination : « Il est crucial de savoir comment le comité a été constitué, s’il s’est appuyé sur des critères clairs, notamment les qualifications, l’expérience et les compétences des personnes siégeant à l’entretien », insiste-t-elle.

Transparency Mauritius rappelle l’importance de séparer la politique de l’administration publique. « Les membres du conseil sont appelés à gérer une institution financée par des fonds publics. Il est donc impératif de nommer des personnes compétentes, en toute transparence », souligne Laura Jaymangal.

L’affaire prend une tournure encore plus délicate avec la révélation que l’épouse du ministre de tutelle aurait siégé au sein du comité de sélection. Transparency Mauritius y voit un risque de conflit d’intérêts. « Ce type de situation nuit à la confiance du public et donne une image néfaste de la bonne gouvernance. Cela représente un véritable danger pour notre démocratie », avertit Transparency Mauritius.