La 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat (COP30) s’est ouverte le lundi 10 novembre 2025 à Belém, aux portes de l’Amazonie brésilienne. Pour le continent africain, les enjeux sont immenses : bien que l’Afrique ne soit responsable que de moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle en subit les conséquences les plus graves.

Maurice sera représenté par le ministre des Affaires étrangères, Ritesh Ramphul, qui s’envolera pour le Brésil ce vendredi. Il prendra la parole lundi prochain, en tant que porte-parole de la délégation mauricienne. Son intervention portera sur les efforts entrepris pour respecter l’Accord de Paris et sur les projets prévus pour les cinq prochaines années. Le ministre rappellera notamment que Maurice s’est engagée à porter la part des énergies renouvelables à 60 % d’ici 2030 pour la production d’électricité. Toutefois, il reconnaît que les objectifs fixés ne sont pas encore atteints et qu’il est nécessaire de prendre des décisions fermes et réalistes pour avancer.

Comme à chaque sommet climatique, la question cruciale du financement des actions climatiques dans les pays vulnérables devrait une nouvelle fois dominer les débats.