La Financial Crimes Commission (FCC) regroupe désormais toutes les anciennes unités de lutte contre les crimes financiers. Résultat : plus de 3 000 enquêtes sont encore en suspens.

Pour faire face à cet afflux, la nouvelle administration de la FCC a sollicité l’appui de plusieurs policiers pour renforcer son équipe d’investigation. En parallèle, leur salaire a été revalorisé de 18 %.

Sous l’ancienne administration, les policiers affectés à la FCC (anciennement ICAC) bénéficiaient d'un bonus de 32 %, tandis que certains recevaient jusqu'à 50 %. Cette inégalité a été corrigée avec l’arrivée de la nouvelle équipe. Désormais, tous les officiers de police travaillant à la FCC recevront un bonus de 50 %.

Pour aider à résoudre les enquêtes en cours, une vingtaine de policiers ont été affectés à la commission. Une dizaine de constables, des sergents et un inspecteur ont déjà rejoint l’équipe d’investigation.

Selon l'article 62 de la FCC Act, les officiers de la FCC n'ont pas le pouvoir d’arrêter des suspects, sauf si le Directeur général estime qu'une personne impliquée dans une enquête interfère avec un témoin potentiel ou qu'il y a suspicion de destruction de preuves. C’est là qu’interviennent les policiers, régis par le Police Act, qui, avec l’approbation du commissaire de police, ont le pouvoir d'arrêter les suspects.