La colère gronde dans le monde de l'haltérophilie. Les athlètes mauriciens dénoncent des défaillances récurrentes dans leur encadrement et la mauvaise organisation des compétitions. Ils dénoncent également une rémunération mensuelle insuffisante et irrégulière du ministère de la Jeunesse et des Sports. Face à ces difficultés, ils réclament un soutien accru pour pouvoir représenter dignement leur pays.

Les haltérophiles tirent la sonnette d'alarme. Fraîchement couronnée championne d’Afrique, Ketty Lent souhaite soulever des problèmes d'organisation et de soutien financier. Son message est clair : elle attend davantage d'encadrement et d'écoute, et est prête à se dépasser pour faire briller son pays.

Willem Émile, premier médaillé d’or mauricien aux Championnats d’Afrique 2025, ne mâche pas ses mots. Selon lui, le système doit changer : les investissements dans les athlètes restent insuffisants. Il déplore qu’un sportif de haut niveau doive jongler entre travail et carrière sportive pour subvenir à ses besoins.

Contacté, le président de la « Mauritius Weightlifting Federation, Yovin Gyadin », explique que les rémunérations sont fixées par le ministère des Sports, selon des critères établis. Il promet de signaler les irrégularités et de travailler avec les autorités pour mieux encadrer les athlètes. Concernant la préparation, il reconnaît qu’il y a eu des difficultés et affirme vouloir agir en concertation avec le ministère.

PIED
La ministre déléguée au Sport, Karen Foo Kune Bacha, affirme ne pas être au courant de la situation, mais reste ouverte pour discuter et trouver des solutions en faveur du bien-être des athlètes.