En ce 20 novembre, le monde célèbre la Journée mondiale des droits de l’enfant, un moment crucial pour rappeler les défis immenses auxquels les plus jeunes doivent encore faire face. À Maurice, malgré l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant, la situation demeure préoccupante, selon plusieurs spécialistes.

Les violences domestiques, les inégalités persistantes dans l’accès à l’éducation et la vulnérabilité accrue des enfants issus de milieux défavorisés restent des problématiques majeures.

L’Ombudsperson for Children, Aneeta Ghoorah, dresse un constat alarmant : les enfants d’aujourd’hui sont de plus en plus exposés au cyberbullying, avec des conséquences directes sur leur santé mentale. Les cas d’exploitation sexuelle continuent également de grimper, malgré les dispositifs de protection en place.

Pourquoi n’arrive-t-on toujours pas à protéger efficacement nos enfants ? Quelles sont les failles du système ? Aneeta Ghoorah rappelle que la protection des mineurs nécessite une vigilance collective et une action concertée de tous les acteurs concernés.

De son côté, la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, Arianne Navarre-Marie, affirme que son ministère poursuit plusieurs actions pour renforcer les mécanismes de protection, notamment à travers le National Children’s Council. Elle annonce également une série d’activités organisées pour commémorer cette journée.

La Journée mondiale des droits de l’enfant ne doit pas être qu’un moment de réflexion. Elle rappelle surtout l’urgence de traduire les engagements en actions concrètes, efficaces et durables, afin que chaque enfant mauricien puisse grandir en sécurité, dans la dignité et avec des chances égales.