Ce lundi 17 novembre a marqué la première Journée mondiale de l’élimination du cancer du col de l’utérus, conformément au mandat défini par l’Assemblée mondiale de la Santé, à savoir une étape historique dans les efforts mondiaux pour mettre fin à un cancer évitable.
Cette journée met en lumière un mal que nous devons combattre : le cancer du col de l’utérus, quatrième forme de cancer la plus courante chez la femme, entraîne plus de 350 000 décès chaque année dans le monde.
Le docteur Vanisha Chummun, cancérologue, souligne que le cancer du col de l’utérus figure parmi les cinq cancers les plus fréquents chez la femme en 2025, avec 99 nouveaux cas recensés sur un total de 1 600 nouveaux cas à l’île Maurice. Elle explique qu’avant l’apparition du cancer, les cellules du col de l’utérus subissent une transformation maligne et doivent être retirées le plus rapidement possible afin de prévenir le développement de la maladie.
La cancérologue explique que les deux vaccins disponibles, Cervarix et Gardasil 9, administrés avant le début de la vie sexuelle, offrent une efficacité proche de 100 % contre les principaux types de HPV. Toutefois, elle rappelle que la vaccination ne protège pas contre tous les types de papillomavirus. Elle insiste donc sur l’importance de poursuivre le dépistage : un test doit être effectué tous les cinq ans pour les femmes âgées de 25 à 65 ans.
Virginie, quadragénaire, a découvert au début de l’année qu’elle était atteinte d’un cancer du col de l’utérus. Pour elle et sa famille, l’annonce a été un véritable choc. Elle lance un appel aux femmes : consulter un médecin dès l’apparition de symptômes ou d’anomalies dans leur corps. Virginie confie également que le traitement est très éprouvant par moments.