Le Project Steering Committee du Global Environment Facility (GEF) s’est réuni cette semaine au ministère des Transports terrestres afin de faire le point sur l’avancement du projet visant à accélérer la transition vers un réseau de bus publics électriques à faibles émissions. Cette séance de travail a permis aux autorités et aux partenaires internationaux d’examiner les progrès réalisés, d’ajuster les priorités stratégiques et de réaffirmer leur engagement en faveur d’un transport collectif plus durable et moins polluant pour Maurice.
La séance, présidée par le ministre des Transports terrestres, Osman Mahomed, a réuni la représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour Maurice et les Seychelles, ainsi que des représentants de plusieurs ministères clés et d’opérateurs de bus.
Les échanges ont porté sur l’appui continu du PNUD aux projets liés au transport terrestre et sur les orientations stratégiques de la transition vers les bus publics électriques. Ce projet, déployé sur six ans (2022-2028), est soutenu par un financement de 5,6 millions USD du GEF, auquel s’ajoutent 37,3 millions USD de cofinancement.
Le programme vise notamment à encourager l’investissement dans des infrastructures de transport public durables et à faibles émissions, à réduire la pollution liée au transport et à améliorer la qualité de l’air urbain.
Le projet s’articule autour de cinq axes, incluant les incitations financières pour l’acquisition de bus électriques et d’infrastructures de recharge, l’analyse de faisabilité et le renforcement des capacités institutionnelles, entre autres.
L’intégration des bus électriques dans le réseau national permettra de réduire la dépendance aux combustibles fossiles, de diminuer les émissions polluantes et de soutenir le développement d’infrastructures et de systèmes de recyclage adaptés.
En janvier 2025, le ministre Osman Mahomed a rencontré la représentante du PNUD pour proposer l’ajout de nouveaux volets, notamment l’intégration accrue de bus et véhicules électriques, le renforcement de la sécurité routière et l’introduction de nouvelles technologies dans le transport routier.