Face à la sécheresse, le ministère de l’Énergie et des Services publics intensifie ses actions, particulièrement dans le Nord, où la situation est jugée critique. Le réservoir de La Nicolière, principale source d’approvisionnement de la région, n’affichait que 55,1 % de sa capacité le lundi 10 novembre, révélant la fragilité d’un réseau hydrique sous pression. Mais des solutions sont à l’étude pour atténuer l’impact de cette crise.
Entre coupures répétées, champs desséchés et planteurs inquiets, la population du Nord subit de plein fouet les effets du déficit pluviométrique. Conscient de l’urgence, le ministère de l’Énergie et des Services publics a enclenché une série de mesures structurantes pour renforcer l’approvisionnement en eau et améliorer la résilience du système.
Selon nos informations, une réflexion approfondie est en cours sur l’agrandissement du réservoir de La Nicolière afin d’augmenter sa capacité de stockage. Des travaux préliminaires ont déjà débuté, indique une source au sein du ministère. L’objectif : permettre au réservoir de mieux absorber les fluctuations climatiques et d’assurer une réserve plus stable pendant les périodes sèches.
Pour diversifier les sources d’approvisionnement, une étude de faisabilité est en cours pour la mise en place de la première usine de dessalement à grande échelle à Maurice. L’objectif : renforcer l’approvisionnement en eau dans la région Nord de l’île.