Lors de la séance parlementaire de mardi, le ministre Osman Mahomed a souligné qu’une des principales causes de cette situation est le manque de chauffeurs. « Ce problème touche plusieurs opérateurs de transport. Nous avons déjà engagé des consultations avec le ministère du Travail afin de faciliter le recrutement de main‑d’œuvre étrangère et de simplifier les procédures administratives associées », a‑t‑il précisé.
Nous avons consulté l’avis d’Alain Kistnen, secrétaire général de l’Union of Bus Industry Workers (UBIW), qui s’est particulièrement basé sur la situation à la CNT. Il affirme que les conditions de travail y sont défavorables, notamment avec l’accès aux « sick leaves » qui ne serait possible qu’après 7 à 8 ans de service. Selon lui, si la compagnie offrait de meilleures conditions à ses employés, ces derniers fourniraient un meilleur travail. Néanmoins, il ajoute que, malgré tout, un grand nombre de personnes continuent de postuler pour des emplois au sein de l’entreprise.