Les membres de la chambre de commerce et d’industrie de Maurice, principaux grossistes des produits pharmaceutiques, se sont réunis cette semaine pour dresser un état des lieux de la situation concernant la disponibilité des médicaments sur le marché local et donner suite aux récentes préoccupations exprimées dans la presse.
Ces entreprises, précisent que les ruptures de stock mentionnées dans les médias ne sont que temporaires et ne reflètent pas la dynamique réelle du marché.
Dans un communiqué adressé à la presse les principaux grossistes dans l’industrie pharmaceutique à Maurice affirment que ces interruptions sont temporaires et dues à des facteurs internationaux, à l’instar de la pénurie de matières premières, de l'arrêt de la production de certains médicaments et les perturbations logistiques post-Covid.
Pour garantir la continuité des traitements, des médicaments alternatifs de qualité sont proposés.
‘Afin de répondre aux besoins des patients, une étroite collaboration avec le ministère de la Santé a permis de renforcer les actions collectives dans l’importation des médicaments. Le secteur assure une coordination active avec les professionnels de santé pour faciliter l’accès aux médicaments et assurer une couverture continue des besoins’’ assurent les grossistes.
Concernant la proposition d'autoriser les importations parallèles, les grossistes préfèrent adopter une approche plus rigoureuse. Certains experts mettent en garde contre les risques associés à cette pratique. Bien que cette solution semble répondre à la demande de certains produits en rupture de stock, elle pourrait engendrer de nouveaux défis importants. L’un des principaux risques soulevés concerne la traçabilité des produits.
De plus, une telle pratique pourrait entraîner des problèmes de conformité avec les normes imposées par les fabricants.
Face à ces préoccupations, les acteurs du secteur soulignent qu’il est essentiel de maintenir un système de distribution qui garantit la sécurité des patients et le respect des normes sanitaires.