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Shane: Le 03/06/2025 à 19:02 | MAJ à 03/06/2025 à 19:04
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Publié : Le 03/06/2025 à 19:02 | MAJ à 03/06/2025 à 19:04
Par : Shane

Le Shelter L’Oiseau du Paradis, situé à Cap Malheureux, est géré par le National Children’s Council (NCC). Ce dimanche, six « caregivers » ont appris par téléphone qu’ils étaient suspendus, à la suite d’un incident impliquant trois adolescents retrouvés dans un état second.

Cette mesure plonge les employés dans une profonde incertitude et soulève de nombreuses questions quant à la gestion du centre.

La situation actuelle fait suite à un incident survenu dimanche dernier. Trois enfants placés dans ce foyer auraient profité d’un moment d’inattention pour s’échapper, avant d’être retrouvés dans un état second par les « caregivers ». Transportés d’urgence à l’hôpital SSRN de Pamplemousses, les jeunes ont subi un « rapid test » qui a confirmé la présence de drogue synthétique dans leur organisme.

L’un des membres du personnel concerné nous confie qu'ils ont reçu un appel téléphonique les informant de leur suspension, mais à ce jour, aucune lettre officielle ne leur a été remise. Ils déplorent une communication floue et un manque de transparence. La situation est d’autant plus délicate que ces employés ignorent s’ils doivent se présenter au travail ou non. Ce mardi 3 juin, ils ont rencontré leurs représentants syndicaux pour tenter de clarifier leur situation.

On apprend également que la police a pris contact avec ces « Caregivers » concernés, mais qu'elle n'a pas encore fixé la date pour recueillir leurs dépositions.

Par ailleurs, dans un courrier adressé aux autorités, Atma Shanto, négociateur syndical de l’Union of Employees of the National Children’s Council, dénonce l’inaction des instances dirigeantes. Il rappelle qu’en janvier 2025, une représentante du NCC avait effectué une visite surprise à L’Oiseau du Paradis, dénonçant les mauvaises conditions générales du foyer. Depuis, aucune amélioration n’a été constatée, selon le syndicaliste.

Les conditions de travail des employées féminines suscitent également l’inquiétude. Selon Atma Shanto, il y a bien eu des cas de harcèlement. Autre négligence : le NCC n’aurait pas convoqué son conseil d'administration depuis plus de sept mois, alors que la loi prévoit une réunion tous les trois mois. Certes, un nouveau président a été désigné récemment, mais les problèmes persistent, ajoute-t-il.

Toutefois, le ministère des Genres et du Bien Etre de la Famille nous a informé que les lettres ont déjà été expédiées.