Une veillée aux chandelles s’est tenue hier soir au Caudan Waterfront pour rendre hommage aux personnes mortes du VIH/SIDA, mais aussi pour soutenir celles qui vivent avec le virus.
Des bougies ont été allumées, des messages porteurs d’espoir ont été partagés, et plusieurs personnes ont livré des témoignages émouvants. L’événement a rassemblé militants, ONG, membres du public et représentants des autorités sanitaires. Le message principal : mettre fin au silence et à la stigmatisation autour du VIH à Maurice.
Malgré les avancées médicales, beaucoup de personnes vivant avec le VIH subissent encore du rejet, des discriminations, ou rencontrent des difficultés pour trouver un emploi ou accéder aux soins. C’est ce qu’a expliqué Dhiren Moher, qui vit lui-même avec le virus.
Cet événement a aussi été l’occasion de relancer la discussion sur la loi actuelle, le HIV and AIDS Act. Plusieurs intervenants ont demandé une mise à jour de cette législation pour mieux protéger les droits des personnes concernées et renforcer la lutte contre la discrimination.
Nicholas Ritter, fondateur de l’association PILS, a plaidé en ce sens.
Un message fort a été répété : grâce aux traitements actuels, le VIH n’est plus une condamnation à mort. C’est une maladie chronique que l’on peut gérer. Ce qu’il faut changer aujourd’hui, c’est le regard que la société porte sur les personnes séropositives.
Un message aussi porté avec force par Monseigneur Jean Michaël Durhône.