Aller au contenu principal
Accueil
Keshinee: Le 27/10/2025 à 09:51 | MAJ à 27/10/2025 à 09:55
Main picture
fièvre aphteuse
Publié : Le 27/10/2025 à 09:51 | MAJ à 27/10/2025 à 09:55
Par : Yeshoda Keenoo

Le gouvernement mauricien renforce sa vigilance sanitaire afin d’éviter toute introduction de la fièvre aphteuse sur le territoire. Le Conseil des ministres a approuvé la mise en œuvre d’un protocole strict par le ministère de l’Agro-industrie, de la Sécurité alimentaire, de l’Économie bleue et des Pêches, visant à réduire les risques liés à l’importation de bétail en provenance d’Afrique du Sud.

Le protocole comprend des tests ELISA à 100 % pour la protéine non structurale du virus de la fièvre aphteuse (FMD), ainsi qu’un test ELISA à 10 % par compétition en phase solide. Deux périodes de quarantaine de 14 jours seront également imposées : la première en Afrique du Sud avant le départ du bétail, et la seconde à l’arrivée à Maurice.

Cette décision intervient alors que l’Afrique du Sud fait face à 274 foyers actifs de fièvre aphteuse recensés dans cinq provinces.

Par le passé, en 2016, plus de 500 animaux – chèvres, bovins et moutons – avaient été contaminés à Rodrigues, entraînant l’abattage de plus de 4 500 têtes de bétail. En 2021, une nouvelle flambée avait touché 101 bovins, 13 porcs et 23 petits ruminants.

Le ministre de l’Agro-industrie, Arvin Boolell, a souligné que la vigilance et la rigueur restent essentielles. Il a indiqué que certaines maladies animales, comme la pleuropneumonie, apparaissent de manière récurrente, mais que les services vétérinaires interviennent rapidement pour les maîtriser. Il a également déploré certaines mauvaises pratiques d’élevage introduites sous l’ancien régime, insistant sur la responsabilité et les bonnes pratiques agricoles.

Le ministre a précisé que la première cargaison d’animaux importés arrivera le 31 octobre. Il a rappelé que toutes les importations de bétail proviennent exclusivement de zones certifiées « Free Zone » par l’Organisation mondiale de la santé animale, en collaboration avec les autorités sud-africaines.