
Selon les derniers chiffres de l’OMS, 11 % des adolescents (13 % de filles et 9 % de garçons) présentent des signes d’une utilisation problématique des réseaux sociaux, contre 7 % il y a quatre ans.
Face à cette tendance préoccupante, nous avons recueilli les avis de psychologues, de responsables d’établissements scolaires ainsi que du ministère des TIC afin d’aborder ce problème et les solutions envisageables.
Chitra Punchoo, psychologue spécialisée en santé, explique que l’addiction aux réseaux sociaux peut entraîner des problèmes tels que la dépression, l’automutilation ou encore des troubles de la gestion de la colère chez les plus jeunes.
De son côté, Virginie Saramandif, psychothérapeute, propose des solutions simples, comme le contrôle du nombre d’heures passées sur ces plateformes.
Neetesh Raj Sewpal, recteur du Curepipe College, souligne que depuis l’établissement d’une "Mobile Free zone", une amélioration du comportement des élèves a été constatée.
Le ministre des TIC, Avinash Ramtohul, évoque le Mauritian Cybercrime Online Reporting System (MAUCORS+), un système national permettant au public de signaler, en toute sécurité, les cybercrimes. Il mentionne également une campagne de sensibilisation en cours à l’intention des jeunes.