
Les débats sur la motion de remise en liberté conditionnelle de l’ex-CEO de la MIC se sont tenus en cour de Port Louis Sud devant la magistrate Naazish Sakauloo.
La FCC a objecté à sa remise en liberté conditionnelle insistant que le suspect pourrait interférer avec des témoins et des preuves. Son représentant légal, Me Shyam Servansingh soutient que Jitendra Bissessur n’est plus employé à la MIC depuis le 15 novembre 2024 et n’a ainsi plus accès aux documents et aux preuves, ainsi qu’aux employés et autres parties prenantes dans cette affaire.
Il a tenu à rappeler à la cour une autre affaire, liée à la MIC, dans laquelle son client est en liberté conditionnelle et où aucun cas d’interférence n’a été enregistré.
La magistrate a rendu son verdict vers 16 heures cet après-midi. Elle a décidé de ne pas accorder la liberté conditionnelle au suspect, qui devra comparaître à nouveau le jeudi 10 avril prochain. Selon la juge, la demande de remise en liberté sous caution estl prématurée. Elle a soutenu que la FCC devra rechercher d'autres preuves dans cette affaire.