La transition politique continue de secouer les institutions publiques, et Air Mauritius (MK) n’échappe pas aux turbulences. Alors que plusieurs nominés politiques ont démissionné la semaine dernière dans divers organismes et institutions, certains semblent déterminés à rester en poste jusqu’au terme de leur contrat.
Avec la venue d’un nouveau gouvernement, plusieurs personnalités nommées sous l’ancien régime ont quitté leurs fonctions. À titre d’exemple, Raouf Gulbul a récemment quitté Airports of Mauritius Ltd (AML) et Airport Terminal Operations Ltd (ATOL).
De son côté, Ken Arian, qui occupait depuis trois ans le poste de Chief Executive Officer d'Airport Holdings Limited, a présenté sa démission au président fraîchement nommé de l'organisme.
Toutefois, au sein d’Air Mauritius, certains font de la résistance. Parmi eux, l’actuel CEO, Charles Cartier, qui aurait fait savoir qu’il souhaite aller jusqu’au terme de son contrat de trois ans. Selon les bruits de couloir, il se défend en affirmant ne pas être un nominé politique, ce qui pourrait justifier sa volonté de rester en poste.
Cette position suscite néanmoins des mécontentements parmi les employés de la compagnie, qui verraient d’un mauvais œil le maintien de Cartier à la tête de la compagnie nationale. Une situation similaire semble se dessiner pour Atma Bumma, responsable de la communication chez MK, qui aurait lui aussi décidé de ne pas céder sa place immédiatement.
Ces résistances contrastent avec les départs précipités observés dans d'autres institutions. Alors que le nouveau gouvernement imprime sa marque, ces situations illustrent les tensions qui accompagnent souvent les transitions de pouvoir.