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TopFMaster: Le 23/01/2025 à 12:44 | MAJ à 23/01/2025 à 12:54
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Publié : Le 23/01/2025 à 12:44 | MAJ à 23/01/2025 à 12:54
Par : TopFMaster

Le nouveau Président du Board d’Air Mauritius, Kishore Beegoo, a adressé une lettre aux employés de la compagnie, faisant part de ses premières impressions et de ses priorités depuis sa nomination.


Dans sa communication, Kishore Beegoo, indique qu’il a tenu de nombreuses réunions depuis son arrivée pour comprendre la situation financière de l'entreprise, démêler la structure de propriété, et convaincre les actionnaires de soutenir la compagnie. Il qualifie ce début de mandat de « chaotique », soulignant les défis auxquels l’entreprise fait face.

L'une des préoccupations majeures évoquées par le Président est l'absence de signature du bilan financier de la société pour l'exercice clos en mars 2024 par les auditeurs. Selon lui, cela devrait déjà déclencher des alertes. Kishore Beegoo, précise que les chiffres ne pourront être publiés avant leur audit, mais souligne que, à première vue, ils sont « extrêmement préoccupants ».

Kishore Beegoo déplore également la situation au sein de l'entreprise, notamment le sentiment de perte de « l'appartenance à une famille » parmi certains employés. Il souligne que l’objectif ne doit pas être de se battre pour ses intérêts personnels, mais pour l'entreprise dans son ensemble, afin de protéger les frontières internes et externes de l'organisation.

Puis, il a décrit le siège comme une véritable muraille de Chine, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une métaphore, mais bien d’une réalité. Il a ajouté que, si quelqu’un venait à recenser le nombre de murs et de portes dans les bureaux de ce bâtiment, cela pourrait rivaliser avec le plus grand château d’Afrique.
Le Président du Board admet que des erreurs ont été commises, précisant : « Nous avons fait les mauvaises choses correctement ». Il exprime sa compréhension de la frustration de certains employés qui se trouvent dans une situation où des personnes moins compétentes ont été promues avec des salaires et contrats solides, ce qui, selon lui, devrait leur être source de honte. Il assure que des actions seront entreprises pour résoudre ces problèmes dès que le temps le permettra.