
Naim Latona est provisoirement accusé de trafic de drogue. Le 20 novembre 2019, lors d'une opération policière, un dénommé Celestin avait été arrêté pour avoir vendu 101,6 g d'héroïne d'une valeur de Rs 1 524 000 à un agent de police sous couverture.
Il avait alors déclaré que c'était Naim Laitona qui lui avait remis la drogue. La police a recherché l'accusé depuis le 20 novembre 2019, sans succès. Des publications et messages ont été diffusés, et sa résidence perquisitionnée plusieurs fois. Il n'a été retrouvé que le 19 avril 2024 à Vacoas.
Son avocat, Me Neelkanth Dulloo, a demandé sa mise en liberté sous caution, mais cette demande est contestée par la police évoquant des risques de fuites.
En effet selon l'enquêteur de la police, Naim Latona est recherché depuis le 20 novembre 2019, après qu'un dénommé Celestin, ait affirmé que c'était l'accusé qui lui avait remis de l'héroïne.
Malgré des recherches intensives de la police, Naim Latona n'a été retrouvé que le 19 avril 2024, soit presque 6 ans après. La police estime qu'il risque de fuir s'il est libéré sous caution.
De plus, l'accusé était en liberté conditionelle au moment de son arrestation. Toutefois, compte tenu des circonstances de l'affaire, notamment les développements de l'enquête policière, du temps déjà passé en détention et de la peine possible en cas de condamnation, le magistrat V.B.Soborun, estime que ce dernier a été détenu pendant une période considérable sans un délai spécifique pour le procès. Il s’avère que l'enquête est en cours et d'autres déclarations doivent être recueillies auprès de l'accusé concernant le rapport du FSL. L'enquête devrait être terminée dans environ trois mois.
Par conséquent, lors de l’audience de Naim Latona le lundi 7 avril au tribunal de Curepipe, la Cour a ordonné que l'accusé soit libéré sous caution si la charge formelle n'est pas déposée, avant le 30 juin prochain.
L'accusé devra alors fournir deux cautions dont une de Rs 50 000 et l’autre de Rs 20 000. Il devra également signer une reconnaissance de Rs 500 000.
Le tribunal a demandé à la police de faire avancer l’enquête le plus rapidement. L'affaire sera donc appelée «pro forma » le 30 juin 2025.