Depuis l’annonce récente selon laquelle le ministère de la Santé prendra en charge les enfants atteints de cancer dans le cadre du Child Cancer Scheme, jusqu’ici géré par l’ONG ‘Enn Rev Enn Sourir’ en partenariat avec le ministère des Finances, la décision suscite déjà des réactions contrastées parmi les familles et les acteurs concernés. Certains dénoncent la lenteur des procédures administratives, qui mettraient en danger la vie des enfants malades. D’autres soulignent, le côté humain et l’accompagnement personnalisé assuré par l’ONG. Le ministre de la Santé, lui, se veut rassurant et affirme que le scheme se poursuit sans interruption.

Le frère d’un jeune patient décédé a lancé un cri du cœur aux autorités, demandant à ce que les modalités du programme restent inchangées. Selon lui, l’accompagnement d’Enn Rev Enn Sourir ne se limitait pas aux démarches administratives, mais comprenait un suivi humain essentiel pour les enfants et leurs familles.

De son côté, Karan Juglall, fondateur de l’ONG, déplore les lenteurs observées depuis le retrait de son organisation.

Il estime que certains retards et problèmes de gestion auraient coûté la vie à des enfants, insistant sur la nécessité d’un suivi rigoureux et réactif.

Face à ces critiques, Anil Bachoo, ministre de la Santé, rassure, le programme continue et les enfants bénéficieront de tous les soins nécessaires. Il rappelle que le contrat de l’ONG Enn Reve Enn Sourire a pris fin depuis août.