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Jessila: Le 14/12/2023 à 08:35 | MAJ à 14/12/2023 à 08:35
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Publié : Le 14/12/2023 à 08:35 | MAJ à 14/12/2023 à 08:35
Par : Jessila

La journée mondiale du singe ou « Monkey day » est observée ce jeudi 14 décembre. Une journée dédiée à la sensibilisation au sort des singes.

Dans un article publié le 7 décembre dernier, The Guardian revient sur une livraison de 20 singes en provenance de Maurice en 2019 pour des recherches sur les greffes de cellules souches pour le traitement du VIH, réalisé par l’Oregon Health and Science University.

Selon The Guardian, les singes élevés en captivité ont été importés légalement par un fournisseur agréé. Si les singes paraissaient en bonne santé, l’un d’entre eux avait des symptômes de tuberculose (TB) latente.

Aucun des singes n’a pu être utilisé pour des tests car le chercheur avait besoin des spécimens en bonne santé pour ses recherches.

Il y a également une remise en question concernant l’origine des singes. Le macaque pourrait bien avoir contracté la tuberculose d’un humain alors qu’il était en captivité. Autre possibilité, le fait que le singe pourrait avoir été capturé en pleine nature où la tuberculose est relativement courante parmi la population de singe et aurait été vendu comme ayant été élevé en captivité.

Cet incident met en lumière le monde obscur de l’importation de singes pour des recherches. Une pénurie internationale de singes de laboratoire a cependant fait grimper les prix, favorisant un commerce au noir qui est en plein essor. Ce qui pourrait créer de nouvelles pandémies ou encore encourager le trafic des espèces sauvages, précise The Guardian. À mesure que ce trafic se développe, une espèce autrefois prospère est désormais menacée. Certains défenseurs des droits des animaux militent pour que ce trafic illégal cesse.

Les primates restent une ressource essentielle pour la recherche, avec environ 70 000 singes importés chaque année pour étudier les maladies infectieuses, le cerveau et dans la recherche de nouveaux médicaments. Selon le chercheur de l’Oregon Health and Science University, la difficulté à obtenir des singes compromet certaines recherches. Si avant la pandémie, un primate se vendait entre 2 000 à 5 000 dollars, un macaque à longue queue coûte désormais environ 20 000 dollars.