Le contrat aurait été attribué entre 2020 et 2024 par la Compagnie Nationale de Transport (CNT) à une entreprise privée spécialisée dans les pièces de rechange.
Les premiers éléments suggèrent que des pratiques douteuses pourraient avoir eu lieu concernant l'attribution des contrats.
Le directeur de l'entreprise concernée, désormais dans le viseur de la FCC, devrait être bientôt interrogé pour déterminer si les procédures d'attribution des contrats étaient conformes aux normes légales.
Toujours, selon les informations préliminaires, cette entreprise aurait acheté des pièces de rechange à des prix bas, avant de les revendre à la CNT à des prix excessifs, générant ainsi des bénéfices considérables.
Cette investigation fait partie d'un dossier plus large que mène la FCC concernant les contrats attribués à la CNT sous la direction de l'ex-directeur général, Rao Ramah.
Ce dernier avait récemment été convoqué par la FCC pour un interrogatoire. Il est au cœur d'un certain nombre de préoccupations concernant la transparence et la régularité des appels d’offres pendant sa gestion.
Parmi les contrats sous enquête figurent ceux relatifs à l'approvisionnement d'uniformes, de matériel de sécurité et l'achat d'autobus.
Les enquêteurs s'intéressent également à l'achat de chaussures pour les employés, de roues pour les autobus et aux contrats liés à la mise en place d'un système de billetterie électronique.
Des documents ont déjà été récupérés, et plusieurs employés de la CNT ont été entendus dans le cadre de cette affaire.