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Keshinee: Le 04/11/2025 à 08:01 | MAJ à 04/11/2025 à 08:07
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RIZ
Publié : Le 04/11/2025 à 08:01 | MAJ à 04/11/2025 à 08:07
Par : Manisha Jooty

Takesh Luckho explique que ces accords visent à sécuriser une partie de notre demande annuelle, estimée à environ 33 000 tonnes, et à réduire progressivement notre dépendance aux appels d’offres ouverts et aux intermédiaires.

La part du Pakistan sur le marché mauricien a fortement augmenté après la décision prise en 2023 par l’Inde d’interdire l’exportation de riz non basmati afin de stabiliser les prix sur son marché intérieur.

Avant cette interdiction, Maurice s’approvisionnait majoritairement en riz — notamment en non-basmati — auprès de la Grande Péninsule, grâce à des contrats à long terme.

Lorsque l’Inde a suspendu ses exportations, le gouvernement mauricien s’est tourné vers un système d’appels d’offres.

Pour Takesh Luckho, avec la levée de l’interdiction indienne, Maurice cherche désormais à revoir son schéma d’approvisionnement en termes d’accords « government-to-government », afin d’éliminer autant que possible les intermédiaires qui font grimper les prix.

Le système de subvention du riz importé est un pilier de la politique sociale mauricienne depuis l’indépendance.

« Un accord à long terme nous garantit de pouvoir maintenir ce programme de subvention sans interruption », explique Takesh Luckho, en soulignant l’importance de la sécurité alimentaire pour le pays.

Les besoins en riz à Maurice s’élèvent à 1 000 tonnes de riz basmati par an et 32 000 tonnes de riz blanc non basmati.

Au total, les importations annuelles se situent entre 50 000 et 60 000 tonnes.

Les autorités importent actuellement environ 250 tonnes de riz basmati et 8 000 tonnes de riz non basmati par trimestre via des appels d’offres internationaux.