La compagnie japonaise, qui opérait le vraquier, souligne que pour capter un réseau de téléphone, le navire est passé à 2 miles nautiques de Maurice au lieu de 22 miles nautiques. Elle évoque aussi la négligence et l’utilisation d’une carte qui n’avait pas l’échelle des mesures requise.
La faute à l’équipage du MV Wakashio ! Dans ce document, Mitsui OSK Lines souligne que le trajet du vraquier a été modifié uniquement pour permettre aux membres d’équipage de se retrouver dans une zone où un réseau mobile pouvait être capté. Ainsi, au lieu de passer à 22 miles nautiques des côtes mauriciennes, le MV Wakashio était à 2 miles nautiques seulement.
Pour la compagnie maritime japonaise, qui opérait le vraquier, l’équipage a eu un « comportement dangereux » résultant dans le déversement d’huile lourde et la catastrophe écologique.
Mitsui OSK Lines évoque également d’autres facteurs découlant de la négligence. Elle soutient qu’une carte qui n’avait pas l’échelle des mesures requise était utilisée et déplore des failles au niveau de la surveillance. Mitsui OSK Lines estime que les radars auraient dû être observés et qu’une surveillance physique aurait dû être effectuée.
« Tous ces facteurs et le fait d’être passé près de côtes du pays plusieurs fois dans le passé ont contribué à un comportement dangereux et risqué. Cela est dû à un excès de confiance découlant de la suffisance », précise Mitsui OSK Lines. Et de souligner qu’un tel comportement sur un navire aussi gros relève d’un manque de sensibilisation à la sécurité.
Pour éviter d’autres drames similaires, Mitsui OSK Lines prévoit d’améliorer le système de communication à bord de tous ses navires. Elle demande aux propriétaires de bateaux d’en faire de même. Elle va aussi investir 4,8 millions de dollars dans des campagnes de sécurité.