La compétition organisée par la Fédération mauricienne de triathlon dimanche au Morne a pris une tournure tragique. Après la course, les organisateurs se sont aperçus que Jayrajsingh Hazareesingh n’est jamais sorti de l’eau. Son corps a été repêché quelques heures par les gardes-côtes. La police a initié une enquête. Certains s’interrogent sur la sécurité lors de ces courses. Quant à la fédération, elle maintient le silence pour l’heure et annonce une conférence de presse pour tout expliquer.

Le triathlon est une discipline sportive constituée d’un enchaînement de trois épreuves d’endurance : la natation, le cyclisme et la course à pied. Jayrajsingh Hazareesingh, 54 ans, n’a pas terminé la première épreuve qui s’est déroulée dans le lagon du Morne.

Il s’était inscrit dans la catégorie « Vétérans 2 », tout comme une soixantaine de participants. Pourtant, il avait bel et bien pris le départ peu après 8 heures. Mais alors que tous les autres concurrents étaient sortis de l’eau et avaient enfourché leur bicyclette, les organisateurs et certains participants ont constaté que Jayrajsingh Hazareesingh n’est jamais sorti de l’eau.

L’alerte a été donnée et les garde-côtes alertés. Même l’Helicopter Squadron de la police a été mis à contribution. Les recherches ont démarré et vers 12h25, le corps a été repêché.

L’autopsie a conclu à une asphyxie par noyade.

Alain St Louis, président de la Mauritius Triathlon-Federation Mauricienne de Triathlon, n’a pas souhaité faire de déclaration. Il s’est simplement dit attristé par cette disparition. Il a précisé que c’est la première fois en 25 années de compétition, qu’un tel drame survient.

N’empêche que bien des questions se posent sur la sécurité autour de ce genre de compétitions. Quelles mesures avaient été mises en place dans une telle éventualité ?

La police de La Gaulette a initié une enquête. Les organisateurs ont déjà été interrogés.