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Shane: Le 16/07/2025 à 09:12 | MAJ à 16/07/2025 à 09:19
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Publié : Le 16/07/2025 à 09:12 | MAJ à 16/07/2025 à 09:19
Par : Vince Bryan

Le service de la dette pèse lourd sur les finances publiques : les intérêts se sont élevés à Rs 26,1 milliards pour l’exercice 2024‑2025, devenant ainsi la deuxième dépense la plus importante de l’État, juste derrière les pensions de retraite.

Répondant à une question du député Manoj Seeburn ce mardi 15 juillet à l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, a tiré la sonnette d’alarme sur l’état de la dette publique. Il a rappelé qu’en 2014, elle s’élevait à Rs 238 milliards. En dix ans, elle a donc plus que doublé. Le ratio dette/PIB est passé de 59,5 % en 2014 à 87,4 % en 2024, dépassant largement le plafond statutaire de 80 % fixé à l’époque, devenant ainsi la seconde dépense du budget de l’État, après les pensions.

Le Premier ministre a affirmé que ce plafond avait été relevé par le précédent gouvernement afin de masquer l’ampleur réelle de l’endettement. Quant au coût du service de la dette, il continue de peser lourd sur les finances publiques. Les paiements d’intérêts se sont élevés à environ Rs 21,8 milliards pour l’exercice 2023‑2024. Cette année, en raison de l’accumulation importante de dette au cours de la dernière décennie, ils devraient atteindre Rs 26,1 milliards, soit une augmentation de près de 20 % par rapport à l’année précédente.

Face à cette situation, le Dr Navin Ramgoolam a réaffirmé l’engagement du gouvernement à restaurer la stabilité budgétaire. Il prévoit de ramener progressivement le ratio dette/PIB à un niveau plus soutenable de 60 % sur le long terme.