Rebondissement dans l’affaire Vimen Sapabati. L’ancien entraîneur de Muay Thai avait obtenu la libération contre deux cautions de Rs 400 000 chacune et une reconnaissance de dette de Rs 6 millions. Le bureau du DPP ayant décidé de ne pas faire appel de la libération sous caution, il ne restait à Vimen Sabapati que de fournir les deux cautions afin de retrouver la liberté.
Cet après-midi, en cour de Port-Louis, alors que la famille de Vimen Sabapati avait fait le déplacement pour régler les deux cautions de Rs 400 000 chacune, l’affaire ayant trait à un autre cas, soit celui de complot, a été évoquée. Elle concerne le téléphone portable retrouvé devant la cellule de Vimen Sabapati à Alcatraz.
Le bureau du DPP a demandé un délai pour se prononcer sur la demande de libération sous caution de Vimen Sapabati dans cette affaire. Me Neelkanth Dulloo, qui représente l’ex-entraîneur national de Muay Thai, a demandé qu’elle soit prise au plus vite. L’affaire a été fixée au jeudi 5 octobre. De ce fait, Vimen Sapabati reste en détention jusqu’à ce jeudi.
En même temps, le SP Dunraz Gungadin a remis à la cour un affidavit qu’il a juré ce lundi 2 octobre en cour suprême. Au nom du Commissaire de police, il conteste en cour suprême la décision de la magistrate Valentine Mayer, du tribunal de Port-Louis, de libérer Vimen Sabapati sous caution.
Dans l’affidavit, le SP Gungadin soutient que le bureau du DPP n’a pas consulté le commissaire de police avant de décider de ne pas objecter à la remise en liberté de Vimen Sabapati. Dans l’affidavit, le SP Dunraz Gungadin soutient que le bureau du DPP a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels. Il rappelle que ce dernier doit représenter la police. Dans l’affidavit, le SP Gungadin demande l’annulation de la décision du tribunal de Port-Louis.