Certains des faits divers sanglants de cette année peuvent donner froid dans le dos. 2020 a aussi été marquée par plusieurs féminicides…
Le premier meurtre de l’année est survenu le 3 janvier. Ce jour-là, le corps de Devianee Bheekhun, 41 ans, a été jeté du haut d’une falaise à Rivière-des-Anguilles. C’est le lendemain que sa dépouille a été retrouvée dans l’eau. Deux personnes, dont un mineur de 17 ans, ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire.
Le cas qui a le plus ému la population est celui du petit Ayaan. Le 13 novembre dernier, ce petit de 2 ans est décédé après avoir été battu par son beau-père dans un accès de colère. La mère et le beau-père ont tout fait pour éviter l’autopsie et procéder le plus rapidement possible aux funérailles. Mais une proche a alerté la police. L’enquête a débouché sur l’arrestation d’un policier ainsi qu’une doctoresse du privé, qui a certifié que le décès était de cause naturelle.
Il y a eu un autre cas d’infanticide cette année. Le 30 mars, le corps de la petite Farida, 10 ans, est retrouvé sous un tas de fumier. Nous sommes alors en plein confinement. La mère biologique et le beau-père, qui figuraient parmi les suspects, ont fini par avouer le meurtre de la petite.
Le cas d’homicide, survenu à Beau Vallon le 24 novembre, a provoqué une vague d’émotions dans le pays. Ce jour-là, la policière Dimple Raghoo, affectée à la brigade antidrogue, a perdu la vie alors que ses collègues et elles s’apprêtaient à démanteler un réseau de drogue.
Et comment de ne pas mentionner l’affaire Kistnen ! Même s’il n’y a eu aucune arrestation pour l’heure, le DCP Heman Jangi, patron du CCID, soutient que l’enquête policière avance à grands pas.